lundi 13 juin 2011

Aracaju ne meurt jamais

São Sebastião aracajuense. Avant de quitter la petite ville du Nordeste, j'offre pour les remercier un "Saint Sébastien" à la famille de Vivi. C'est un saint beaucoup vénéré par ici, et j'ai une sympathie particulière pour lui.






Pour moi Saint Sébastien, c'est l'homme meurtri. C'est celui qui détruit l'image patriarcale en modifiant cette fois non pas la représentation féminine mais directement celle de l'homme tout puissant. C'est un homme fragile. Et qui en même temps transforme la douleur des flèches qu'il reçoit comme autant de preuves de sa vitalité. C'est un homme vulnérable mais qui présente cette vulnérabilité comme un étendard, et qui de fait est sauvé.

Et comme il faut toujours citer ses sources : 



Je profite de cet article pour en mettre une dernière couche sur le Chili, vous pourrez accéder par cette vidéo à la quatrième bouteille à la mer que la Radio de la méduse s'est empressée de recueillir dans l'océan. J'ai hésité à vous faire partager les explications de mes camarades sur les techniques de copulation des loups de mer... Mais l'année n'est pas encore terminée, une autre bouteille à la mer est déjà en route et je vous dévoilerai bientôt l'objet de ma mission secrète à Porto Alegre !

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