samedi 21 mai 2011

Rattrapage

"Pas de nouvelles, bonnes nouvelles" comme dirait ma marraine la fée.


Mois de Février. Au bord d'un magnifique lac chilien, entouré de Tintin, monsieur Chapeau et la reine controversée des crêpes bretonnes. Rayonnant, j'ai décidé de dire oui à la vie et de goûter aux joies du vivre-ensemble. Merci à Mlle S. d'avoir su capter cet instant rare.

Et oui, cela faisait un certain temps que je n'avais pas épanché mon narcissisme le long de ces espaces virtuels. Et pourtant ce n'est pas faute d'avoir des histoires à vous raconter, ce serait plutôt justement que je ne sais pas vraiment par quel bout commencer.
Mais comme mon retour en France se rapproche de plus en plus dangereusement il aurait été dommage d'attendre encore plus pour partager. Disons que ce blog fera office de sas de décompression, alors les pensées et les souvenirs prendront un tour un peu chaotique, j'espère que vous me le pardonnerez.

Avant de piquer l'ordi de mon coloc brésilien pour récupérer mes photos de ces derniers mois, déjà un petit morceau de son qui traînait depuis Février, je m'étais promis de l'y mettre. Depuis les montagnes de sons, de bruits et de gloups divers se sont accumulés et je n'ai pas encore eu le courage de les écouter droit dans les oreilles. Ça parlait de tortues et de métro je crois.




Comme certains d'entre vous ne parlent pas portugais (pauvres petits), je daigne vous mettre la traduction qui suit.
Aline Castelo -  mon nom est Aline Castelo,  je suis biologiste, je travaille pour le projet Itamar. Et je travaille notamment dans l'accueil et la participation, l'accueil du public, les manières d'attirer les visiteurs
Moi - Et vous pourriez présenter un peu le projet Itamar ?
- Itamar a maintenant 30 ans, C'est un projet de conservation des tortues marines qui a lieu dans 23 bases tout au long du littoral brésilien, et c'est un travail sur trois aires bien distinctes. Les zones de retour où les tortues vont se reproduire, les zones d'alimentations où les animaux vont utiliser la zone pour se nourrir et se reposer, et les zones touristiques où ont lieu le déplacement de nombreux touristes et où les agents vont en profiter pour montrer toutes les actions qu'Itamar développe
- C'était le premier projet de ce type non ? Parce que c'est un projet assez ancien ?
- En effet, c'est l'un des projets pionniers dans le travail avec les tortues, du coup on a appris de nombreuses choses au fil des ans. Parce qu'il n'existait pas de travail solide sur la conservation des tortues marines et en général il existait très peu d'informations sur les tortues. Du coup au début c'était très difficile parce que personne ne connaissait encore bien l'âge de reproduction, quelles étaient les zones où elles allaient pondre, comment les communautés inter-réagissaient avec les animaux. Du coup au début, on s'est surtout concentré sur toutes ces recherches. Il a fallu se rendre constater qu'ici les groupes humains mangeaient la viande et les oeufs de tortues, et que c'était l'un des principaux facteurs qui plaçait les tortues dans la catégorie des espèces animales menacées à l'époque. Aujourd'hui on rencontre d'autres sortes de problèmes.
- Donc au fait c'est un projet qui fait le lien entre le social et l'écologie, c'est ça ?
- Exactement, nous faisons beaucoup ce type de travail, un travail d'intégration sociale, de valorisation culturelle. ainsi dans les communautés en question on travaillait sur de nouvelles formes d'emplois et de salaires,
- Et qu'est-ce que vous aimez dans ce travail ?
- Et bien c'est bien valorisant parce que je trouve que c'est une chose importante de sensibiliser les personnes pour une cause importante qui est la conservation, de manière générale. Car malheureusement nous vivons dans un système dont l'idéal est toujours le profit, qui met totalement de côté la condition biologique, du coup c'est bien intéressant parce que cette fois vous pouvez réussir à sensibiliser un peu les gens.
- Vous trouvez qu'il existe une évolution dans l'esprit des Brésiliens dans la relation à l'environnement ?
- Moi je trouve que non, la vérité c'est que ce qui existe aujourd'hui c'est un fort intérêt des médias pour la question environnementale. Cela nous facilite un peu la tâche, mais en même temps parfois des difficultés parce que ça finit par créer des idées simplistes.
- Merci beaucoup

1 commentaire:

  1. Des nouvelles! Des nouvelles!
    Merci d'avoir daigné traduire pour nous, pauvres ignorants!
    PS: la photo est trop chouette!

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