jeudi 5 août 2010

Les singes d'Aratuba

 



Les petits silences de cet espace virtuel ne sont pas dûs à une attaque de moustiques géants, et je ne me suis pas encore perdu dans la forêt tropicale. Loin de m'absenter, je ne me suis sans doute jamais senti aussi attentif et présent au monde qui m'entoure...


Après avoir passé une semaine à Salvador de Bahia, dite la Rome noire, puis quelques jours sur une charmante île au doux nom amérindien d´Itaparica, me voilà parti pour Rio. Malgré quelques nuages (car oui c'est l'hiver ici, même s'il est loin de neiger !), la ville me nourrit déjà de ses odeurs, de sa lumière. 

 
 

Le Brésil ne cesse pas de me surprendre. Il s'agit bien d'un pays continent, le contraste entre Rio et le Nordeste est saisissant. 
Continuellement je fais des milliers d'observations autour de moi : visages, voix, organisation de l'espace, conception du temps, douceur de la langue, saveur de la cajú, et cette lumière blanche, si blanche. 


 


Je suis pour l'instant en phase d'immersion. Habituellement plutôt spectateur et analyste, je rentre ici de plein pied dans l'action pour y être totalement présent. Cela fera bientôt deux semaines. J'ai accumulé les sons, les images, les pensées. Et certaines commencent à couler de moi.
 
En somme c'est une respiration. 
 
Un temps pour Nanã, un temps pour la samba
Un temps pour le silence, un temps pour écrire
 
 
 
Photos : Vues successives de Salvador de Bahia et de l'île d'Itaparica

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