Colegio militar, près de là où j'habitais et du grand parc de Redenção où s'y tient une grande foire tous les dimanches.
Dernières heures passées à Porto Alegre, derniers instants au Brésil. J'ai encore du mal à prendre conscience de ce que cela signifie, j'ai la tête ailleurs et la loi fondamentale du "les-derniers-instants-sont-les-meilleurs" se vérifie une fois de plus.
Mais avant de partir je devais quand même vous transmettre cette ultime bouteille à la mer, déposée romantiquement dans le rio Guaiba (le fleuve-lac qui longe la ville) et retrouvée par la radio de la méduse. Ce sera donc une liqueur de souvenirs de Buenos Aires, et enfin le racontage de la mission secrète à Porto Alegre.
Entretemps j'ai donc enfin terminé mon mémoire/projet de recherche, me suis enfui durant dix jours pour Florianopolis et Foz do Iguaçu. Tout s'est réellement accéléré ce dernier mois, rencontres, paysages, découvertes incessantes, après un an passé ici je me sens encore novice et ce n'est pas pour me déplaire. S'étonner de tout n'est pas une façon désagréable de mener sa vie.
Je vais donc de ce pas prendre l'avion ce soir, et retrouver le pays des vrais fromages. J'imagine que je publierai ici des réflexions un peu plus longues sur l'année qui vient de s'écouler et sur le retour.
Le centre ville de Porto Alegre, où j'ai donc réalisé durant trois mois un petit mémoire sur l'évolution du Budget Participatif de la ville gaucha depuis 2004....
Un dimanche soir à Redenção. Les arcs que vous voyez sont un monument aux morts de la ville durant... la Seconde Guerre Mondiale. Il s'agit principalement des soldats morts aux combats durant la campagne d'Italie. Le dimanche soir l'endroit est envahi par les gothiques. Je n'ai toujours pas bien compris pourquoi...
Si vous souhaitez d'autres vues de Porto Alegre, je ne peux que vous renvoyez au beau-blog de Clarita, qui avait déjà beaucoup présenté la ville.
Avant de partir je revois quelques petits dessins qui me rappellent chacun la multitude de phases par lesquels je suis passé durant cette année :Solitude des corps à Aracaju
Sérénité et ouverture. Apprendre à être là.
Choc de l'autre. Choc devant son propre reflet, grandes transformations.
Délires cérébraux et musicaux. Le corps, toujours.
Passion néolithique. Elargir au tout, à la somme. Quel monde, quel système voulons-nous ?
Les photos et les croquis avaient un peu de retard. Comme je ne suis pas vache, mais plutôt koala, j'ai donc un bonus pour vous, le genre de vidéo que m'envoyait sœurette dans les petits moments de blues :
Vous pouvez cliquez dessus. Après c'est à vos risques et périls, vos yeux risquent de gonfler d'humidité et des cris de joies infantiles atteignant des sommets de ridicule peuvent sortir de votre bouche. Et je ne vous ai pas encore montré les photos de coatis...
Allez, en route !